L’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah a visé par un missile Qaher M2 les positions des forces de la coalition saoudienne et des mercenaires, participant aux opérations militaires illégitimes sur les côtes occidentales du Yémen.
L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a tiré, le samedi 9 juin au soir, un missile balistique de type Qaher M2 en direction d’un repaire des forces de la coalition saoudienne et les mercenaires à sa solde, sur la côte occidentale du Yémen.
Le missile a atteint, avec une haute précision, sa cible et laissé plusieurs morts et blessés parmi les agresseurs sans compter les dégâts infligés à leurs équipements militaires.
Ce tir de missile intervient au lendemain d’une autre attaque au missile contre les bases militaires de l’Arabie saoudite à Najran et Khamis Mushait à Asir. L’attaque a coûté la vie à au moins deux militaires saoudiens.
Les premiers missiles balistiques Qaher M2 ont été lancés, en mars 2017, par l’unité balistique de l’armée et d’Ansarallah du Yémen, contre la base aérienne Malek Khaled à Asir dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite. L’unité balistique yéménite a, en fait, ainsi, dévoilé ce missile qui constitue un modèle développé de Qaher M1. Le missile Qaher M2 est d’une portée de 400 km, il pèse 350 kg et sa marge d’erreur est entre 5 à 10 m.
Sous le commandement américain, les militaires saoudiens et émiratis se sont lancés, depuis un mois, dans une vaste opération militaire sur la côte ouest du Yémen où ils envisagent d’occuper le port yéménite d’al-Hudaydah, principale voie d’acheminement des aides humanitaires vers le Yémen.
Soutenue par les Émirats arabes unis, les États-Unis, Israël et d’autres alliés arabes, l’Arabie saoudite a entamé, en mars 2015, une offensive militaire illégitime contre le Yémen qui est également sous un blocus terrestre, maritime et aérien. Cette guerre a laissé plus de 14 000 morts et des dizaines de milliers de blessés, sans oublier des millions de déplacés.